Devenu au fil des années un rendez-vous incontournable de la vie culturelle régionale, et de la scène jazz nationale, le Crescent Jazz Festival, qui entre dans la programmation de l'Été frappé, voit sa renommée dépasser largement les frontières du Mâconnais.

Organisé conjointement avec le festival, le stage permet chaque année de toucher un public très large de musiciens, amateurs pour la plupart d’entre eux, mais aussi de découvrir de jeunes talents en voie de professionnalisation.

Comme chaque année la programmation du festival, qui aura lieu du 20 au 22 août sur l'esplanade Lamartine, sera riche, variée et accessible à tous. Des moments de partage musical dépassant le clivage professionnels versus amateurs.

 

Découvrez le programme de cette édition :

Jeudi 20 juillet à 20 h 30, Crescent septet / Coltrane, a love supreme (jazz)

Considéré comme le plus révolutionnaire et influent des compositeurs, John Coltrane n’a cessé d’inspirer des générations de musiciens. Tous les jazzmen ou presque, ont été touchés par la passion, le dévouement et la grâce de ce génie.

Cette année, les sept musiciens intervenants du stage ont naturellement choisi de célébrer l’œuvre monumentale de ce saxophoniste qui a tant marqué l’histoire du Crescent, en revisitant plusieurs morceaux à leur manière.

Envolées lyriques et rythmes endiablés, tous les ingrédients seront rassemblés pour célébrer l’ouverture de cette première soirée !

 

Jeudi 20 juillet à 22 h, Donny McCaslin 4tet (jazz)

Star mondiale, Donny McCaslin vient de remporter plusieurs Grammy Awards pour sa collaboration sur le dernier album « Blackstar » de David Bowie. Avec pas moins de 11 albums à son nom, dont Casting for gravity et Fast Future en 2015, Donny McCaslin est une figure du jazz actuel.

Accompagné de son groupe Beyond Now, c’est le casting royal d’un live qui devrait forcément plaire à ceux qui ont aimé Blackstar ou l’univers de David Bowie.

Le saxophoniste offre des compositions originales d’une ébouriffante modernité, entre jazz, rock et musique électronique, des solos épatants ou émouvants, des moods contrastés, sans abandonner l’esprit de recherche, un jazz brillant !

 

Vendredi 21 juillet à 20 h 30, The Workshop - Conversation with a drum (jazz)

Voici quinze ans que Stéphane Payen explore les polyrythmies et perpétue avec The Workshop sa réflexion sur les rythmes du monde, et plus précisément d’Afrique subsaharienne.
Pour ce quartet, Stéphane Payen rassemble des musiciens de la jeune génération et propose une musique enivrante, folle et habitée...

Un mélange de douceur et de fermeté, une espèce de chaos rythmique, organisé autour de grooves multiples s’imbriquant l’un dans l’autre... Bref, une discussion passionnante !

 

Vendredi 21 juillet à 22 h, Flash Pig (jazz)

Le répertoire de Flash Pig, articulé majoritairement autour des compositions de Maxime Sanchez, développe un jazz décomplexé et en permanente évolution où chacun s’exprime librement.

Suite à la sortie de « Remain Still » en 2014, Flash Pig entame une résidence mensuelle au club Les Disquairesà Paris. L’occasion pour le quartet d’élaborer un nouveau répertoire sur lequel ils décident d’inviter des musiciens qu’ils côtoient depuis des années.

Ainsi se succèdent Chris Cheek, Pierre de Bethmann, Manu Codjia, Logan Richardson et Emile Parisien. Leur dernier album éponyme témoigne d’une grande maturité pour ces quatre musiciens de la jeune scène française.

 

Samedi 22 juillet à 19 h 30, concert des stagiaires (jazz)

Pour cette prestation publique, la première pour beaucoup, les élèves répartis en 6 groupes présenteront le fruit de cette semaine d’échange et de travail avec leurs professeurs. L’occasion de faire émerger et de découvrir de nouveaux talents !

 

Samedi 22 juillet à 22 h, Supersonic "Sons of Love" (jazz/pop/rock)

Thomas de Pourquery, attendu depuis le succès de Play Sun Ra, élu meilleur album aux Victoires du jazz en 2014, revient avec Supersonic - Sons of Love. Cette musique, Thomas de Pourquery l’a rêvée, avant de la mettre en notes. Elle se déploie donc hors des balises sensées de la vie diurne, en processions de basses, de riffs de cuivres obsessionnels et de voix monomaniaques...